
Christophe Donay de Pictet Wealth Management. (© DR)
Le stratège de Pictet Wealth Management, Christophe Donay, évoque une baisse durable des rendements qui encourage une plus grande diversification vers des placements alternatifs.
Durant le siècle passé, les gestionnaires de fortune avaient coutume de proposer à leurs clients une répartition de portefeuille dite «60/40». Soit, pour un épargnant américain, 60% de ses actifs investis en actions du S&P 500 et 40% en bons du Trésor.
Depuis cent ans, la performance annuelle moyenne est ressortie à 8,1%. Mais l'écrasement des rendements obligataires depuis la crise financière de 2008 et la flambée des actions ont changé la donne.
Pour les dix ans à venir, Christophe Donay de Pictet Wealth Management anticipe des rendements bien plus faibles, malgré un surcroît d'inflation.
Cela s'explique par d'importants investissements des gouvernements nécessaires pour freiner le réchauffement de la planète. Et par le soutien des Banques centrales qui gonflent leurs bilans et maintiennent les taux bas pour supporter le surendettement des États.
Des performances rongées par l'inflationAinsi, pour la prochaine décennie, le rendement moyen des bons du Trésor à dix ans devrait avoisiner 1,8% l'an et la performance des actions américaines est attendue à moins de 6% l'an.
En Europe, le rendement à dix ans du bund allemand devrait rester négatif et la performance des actions évoluerait autour de 5% par an.
Le rendement de la dette issue des pays émergents est estimée à 4% l'an et celui des actions émergentes à près de 7%. Le rendement des liquidités devrait rester
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