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Le succès du crowdlending se confirme
information fournie par Boursorama avec LabSense 27/02/2017 à 16:35

Les premiers trophées du crowdlending ont recompensé le 23 février les meilleures plateformes de prêt des particuliers aux entreprises. Cette forme d'épargne a le vent en poupe, même si le marché français reste à la traîne derrière celui d'outre-Manche. En cause, une rentabilité pas toujours au rendez-vous qui échaude les investisseurs.

Lesuccès du crowdlending se confirme

Lesuccès du crowdlending se confirme

651 projets soutenus en 2016

Forme de financement participatif, le crowdlending permet à des particuliers de financer le projet d'une entreprise (PME ou TPE) grâce à un prêt rémunéré. Les sites qui proposent ce nouveau type d'épargne fleurissent sur internet (Unilend, Lendix, Pretup, Lendosphère...) et les investisseurs sont au rendez-vous. De seulement 395 projets en 2015, ce sont désormais 651 dossiers qui ont été financés en 2016 sur 16 plateformes. Les entreprises ont emprunté 83 millions d'euros au taux moyen de 7,16%. 2017 semble confirmer cette bonne tendance, puisque la collecte de janvier (7,7 millions d'euros) représente déjà le double de celle du même mois de 2016. 52 projets ont été financés sur 12 plateformes. Les entreprises concernées ont emprunté en moyenne 149 036€ au taux moyen de 7,47% sur une durée moyenne de 40 mois.
L'augmentation du taux d'emprunt révèle pourtant le risque croissant de ce type de placement. En effet, selon le site Crowdlending.fr, les taux de défaut ont explosé en 2016, en même temps que les investissements. Certaines plateformes accusent ainsi des taux de défaut allant jusqu'à 8,9% (Unilend).

Les trophées du crowdlending

Pour valoriser les meilleures plateformes et rassurer les investisseurs, Crowdlending.fr a organisé le 23 février dernier les premiers trophées du crowdlending. Six distinctions ont ainsi été remises, à la Maison de l'Epargne à Paris, aux plateformes les plus sérieuses. Tous les grands noms du secteur étaient présents : Bolden, Collecticity, Les Entreprêteurs, Prexem et 14 autres plateformes étaient en compétition. Le vote, ouvert à tous, portait sur 6 critères : la transparence, la communication, l'ergonomie, la sélection des projets, la rentabilité des prêteurs et enfin, trophée de tous les trophées, la meilleure plateforme tous critères confondus.
Les résultats ne nous sont pas encore parvenus à l'heure où nous écrivons ces lignes mais vous pourrez les trouver ici.
Des résultats qui nous sont, en revanche, déjà parvenus, sont ceux de l'étude UFC-Que Choisir sur le crowdlending. L'association de consommateurs accuse ces plateformes d'annoncer des rendements trompeurs.

Des rendements parfois inférieurs au livret A

L'UFC affirme que les projets à financer sont présentés aux particuliers "de façon déséquilibrée" et en "minimisant" les risques de ne pas retrouver l'argent prêté. L'association s'inquiète à cet égard des taux de défaut plus importants qu'annoncé. La plateforme Unilend est particulièrement visée. Elle annonce un taux de défaut autour de 8% alors qu'il serait plutôt de 14,5% au 1er février 2017 selon l'UFC. De quoi inquiéter les investisseurs. Côté rendements, les chiffres révélés par l'étude ne sont pas meilleurs. Pour l'UFC, "le constat est sans appel : alors que les plateformes affichent des promesses de rendements de 7% en moyenne, les consommateurs ne devraient bénéficier que de rendements allant de 1,6% pour notre hypothèse optimiste à seulement 0,33% pour notre hypothèse réaliste". Un rendement donc inférieur au livret A. Chez Unilend, on réfute ces chiffres; son fondateur Nicolas Lesur, affirme que "sur notre plateforme, le rendement est de 5%".
Quoiqu'il en soit, le rythme de croissance du crowdlending en France reste nettement inférieur à celui constaté au Royaume-Uni où les montants prêtés se comptent en milliards de livres.

Trucs et astuces

Il n'y a pas que les investisseurs qui se dirigent à tâtons vers le crowdlending. Les entreprises françaises elle-mêmes ont encore du mal à favoriser ce type de financement alternatif. Elle préfèrent encore majoritairement se tourner vers les banques.

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