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Ces jolies communes italiennes offrent jusqu’à 100.000 euros pour y devenir propriétaire d’une maison
information fournie par Le Figaro 28/03/2025 à 06:00

Les acquéreurs qui bénéficieront de ces subventions devront s’engager à vivre au moins 10 ans dans les lieux ou à le louer à un tarif subventionné.

Cammarata, au sud-est de la Sicile, vendait en 2019 des maisons pour un euro symbolique. Puis, la commune s’est résignée à les offrir , faute de parvenir à vendre ces logements abandonnés. Pour acquérir l’un de ces bâtiments en pierre, il fallait être prêt à rénover entièrement la bâtisse dans les trois ans suivant l’acquisition. Cette fois, ce ne sont pas des maisons entièrement offertes qui arrivent sur le marché italien, mais un don pouvant aller jusqu’à 100.000 euros pour financer l’achat de son logement et le rénover, dans 33 communes de la province du Trentin sur les 217 qu’elle comptabilise. La somme comprend 20.000 euros pour l’acquisition du bien et 80.000 euros pour la rénovation.

Néanmoins, il existe une contrepartie. Les acquéreurs devront s’engager à vivre au moins 10 ans dans les lieux. Ils sont libres de mettre leur bien en location à condition que le loyer corresponde à un tarif subventionné. Les locations de courte durée sont purement et simplement interdites, le but étant de repeupler les communes concernées. Attention, les personnes de moins de 45 ans résidant déjà dans la région ne sont pas éligibles, contrairement aux Italiens vivant hors de la région ou à l’étranger. Chaque personne ne peut acheter que trois logements.

Une perte de 11% d’habitants en 10 ans

Quelles communes sont concernées ? Celles dont la population est en chute libre, comme Bresimo et Livo. Cette dernière a perdu plus de 11% de sa population en 10 ans. Les villages qui comptent plus de maisons abandonnées que de maisons occupées seront prioritaires, des territoires où des écoles et des commerces ont dû fermer. Sont donc exclues les communes touristiques ou à forte densité de population telles que Trente, Arco, Riva del Garda, Canazei, Val di Fassa. « Pour le moment, il n’y a pas encore de liste définitive : c’est une mesure en cours d’élaboration, qui ne sera approuvée par le Conseil provincial qu’après l’avis du Conseil des collectivités locales (Cal) », explique le conseiller du Groupe mixte Claudio Cia, au journal italien Corriere del Trentino . Elle devrait être dévoilée en avril prochain.

«L’objectif est de revitaliser les communautés locales et de promouvoir la cohésion territoriale» , a précisé Maurizio Fugatti, président de la province autonome du Trentin, pour qui ces territoires sont «des lieux à forte identité culturelle qui ont subi un déclin progressif de leur population» . Certes, ces communes sont éloignées des principaux services mais elles offrent un environnement calme et agréable.

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