Shrinkflation

Les sujets de consommation sont au cœur de l’actualité. L’ inflation en voie de ralentissement, la « shrinkflation » qui agace distributeurs et gouvernement, la Chine qui lutte contre la déflation

On connaissait les produits girafe qui offraient plus de produit pour un prix identique, afin d'attirer ou fidéliser les consommateurs. Depuis que l'inflation sévit, c'est le phénomène inverse qui s'observe : la «shrinkflation» (taille ou contenu du produit qui rétrécit du fait de l'inflation) adoptée par certains fabricants pour ne pas impacter la hausse des matières premières sur le prix facial de l'article en rayons

La chaîne de restauration rapide propose désormais deux gabarits pour son Big Tasty, et a également décidé d'en changer le pain. Le changement n'est pas passé inaperçu

Carrefour prend les devants dans la lutte contre la « shrinkflation » en affichant des étiquettes sur les produits concernés. Cette initiative vise à informer les consommateurs sur les réductions de poids et à inciter les industriels à revoir leurs tarifs, alors que les prix alimentaires continuent d'augmenter en France

Dans l'oeil des autorités et des consommateurs, la "shrinkflation" consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Le président du comité stratégique du groupe de distribution Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, s'est déclaré vendredi 8 septembre favorable à la décision du gouvernement d'obliger les industriels à être transparents concernant la réduction de contenu de leurs produits, pour lutter contre la "shrinkflation"

La « shrinkflation » prospère en pleine inflation, cachant des hausses de prix derrière des réductions parfois discrètes de la quantité de produits. Les consommateurs sont de plus en plus critiques au sujet de cette pratique des industriels, qui pour certains n'hésitent pas en plus à revoir les tarifs à la hausse

La cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot a annoncé jeudi déposer une proposition de loi pour lutter contre la "shrinkflation", une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique. Cette pratique est légale à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée

Des aliments vendus au format « familial », mais « plus chers au kilo ou au litre » : l'association Foodwatch, qui promeut la transparence dans l'agro-industrie et la distribution, a dénoncé dans un communiqué mercredi certains produits plus chers lorsqu'ils sont vendus en format « maxi » ou en lots. « Avec l'inflation galopante, de nombreux consommateurs et consommatrices souhaitant faire des économies se tournent vers ce qu'ils pensent être de bonnes affaires », explique Foodwatch

La diminution de la contenance des pots, bouteilles ou boîtes de produits vendus par les industriels sans pour autant en changer le prix constitue un type d'inflation qui plombe tout autant les porte-monnaie que l'augmentation des tarifs, plus visible. Pour lutter contre cette « shrinkflation » ou « réduflation » en français, un député LR a proposé un texte visant à informer les acheteurs de ces changements

Un phénomène qui prend de l'ampleur avec l'inflation. La shrinkflation en anglais (du verbe shrink , « rétrécir ») est une pratique connue des consommateurs

Vous connaissez évidemment le terme inflation que l’on entend et/ou lit plusieurs fois par jour. Mais avez-vous entendu parler de la shrinkflation ? Shrinkflation : de quoi s’agit-il ? La shrinkflation (des mots anglais « shrink » pour « baisser, diminuer, rétrécir » et « inflation ») - ou réduflation en français - est une pratique commerciale qui consiste à baisser la quantité d’un produit sans modifier son prix de vente

La pratique commerciale consiste à réduire la quantité d'un produit pour masquer la hausse des prix. Le phénomène avait ému à la rentrée

La pilule a du mal à passer chez les consommateurs, qui constatent des quantités moindres. Réduire les quantités sans réduire les prix en grande surface, voici la recette miracle des professionnels de l'agro-alimentaire pour répercuter (discrètement) l'augmentation des coûts des matières premières