Après un retard à l'allumage de plus d'une heure, le marché parisien a tenté de repartir du bon pied avec un plus haut en séance testé à 5030 pts. Mais le rebond technique a perdu de sa vigueur au fil de la séance, freinée par l'ouverture timide de Wall Street avant de se dégonfler en toute fin de séance. Au final le CAC grappille 0,44% et clôture à 4989 pts signe que les investisseurs ne sont pas encore complétement disposés à racheter à bon compte.
Sur le front des valeurs, net rebond du secteur automobile européen après la forte correction survenue la semaine dernière. Valeo, qui a chuté de 22% vendredi dernier suite à la publication de ses résultats, bondit de pratiquement 13%. A noter cependant que Credit Suisse a sérieusement coupé son objectif de cours sur Valeo à 27 euros contre 51 euros auparavant. Idem pour Deutsche Bank qui abaisse son objectif de cours à 40 euros contre 52 euros auparavant.
Dans le même secteur, Michelin, Plastic Omnium et Faurecia se distinguent parmi les plus fortes hausses. Oddo a d'ailleurs confirmé son conseil Neutre sur Faurecia mais révise à la baisse son objectif de cours à 45 E, contre 60 E auparavant. Selon eux, l'absence de visibilité et l'acquisition de Clarion, dont ils doutent de la pertinence stratégique, ne semblent pas plaider en faveur d'une révision à la hausse de l'objectif de cours.
Altran poursuit sa remontada avec un cours qui progresse de 34% en seulement 3 séances après avoir dévoilé une croissance organique de 10,4% grâce notamment aux bonnes performances du marché allemand et américain. Dans le même secteur Atos profite de rachat à bons compte.
Le secteur des semi-conducteurs qui a été chahuté la semaine dernière remonte également la pente. C'est notamment le cas de STMicroelectronics et de Soitec.
GTT gagne 4,23% à 66,60 euros, sur fond de commentaires positifs de la part d'Oddo BHF qui confirme son avis à achat sur le titre suite à la confirmation de ses résultats annuels mais révisent à la hausse leur objectif de cours qui passe de 60 à 70 euros.
Enfin, Seb, sanctionné vendredi dernier pour avoir révisé en baisse ses objectifs annuels, ne parvient pas à remonter la pente.