Cela fait maintenant six ans que Julian Assange vit reclus dans l'ambassade d'Équateur au Royaume-Uni. Une prison dorée que le fondateur de WikiLeaks aurait pu quitter en décembre 2017, la veille de Noël, au nez et la barbe de Downing Street grâce à un puissant ami : la Russie. Il y a un an, des diplomates russes auraient en effet rencontré dans le plus grand secret, à Londres, des proches de l'Australien pour tenter de lui trouver une porte de sortie, a appris The Guardian (en anglais), vendredi 21 septembre.
Le plan privilégié : faire sortir clandestinement le cybermillitant de l'ambassade à bord d'une voiture diplomatique pour l'exfiltrer hors du royaume, probablement en Russie. Il aurait alors été impossible de l'extrader vers les États-Unis, à l'instar d'Edward Snowden. Mais le plan, jugé trop risqué, a rapidement été abandonné, affirme le quotidien britannique.
L'ombre de Moscou
L'implication de Moscou dans cette tentative d'exfiltration avortée pose de nouveau la question des liens entre Julian Assange et le Kremlin. L'information figure déjà en bonne place dans le trombinoscope des personnes d'intérêt du procureur spécial Robert Mueller, chargé de l'enquête sur l'ingérence supposée de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016. D'après l'ancien directeur du FBI, WikiLeaks est à l'origine de la publication de « plus de 50 000 documents » volés par des espions...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer