« Les 100 premiers jours confirment que monsieur Félix Tshisekedi a été nommé par Kabila. Cent premiers jours sans Premier ministre, sans gouvernement. Pendant ce temps-là, il recherchait la reconnaissance à l'extérieur du pays », répète, en interview et en meeting, l'opposant Martin Fayulu. Ces dernières semaines, les critiques pleuvent sur le nouveau pouvoir congolais. « S'il avait un quelconque pouvoir, il allait nommer un Premier ministre et un gouvernement. S'il avait le pouvoir, les gouverneurs devraient lui faire allégeance. Au lieu de ça, ils vont plutôt prendre les instructions du côté de l'ex-président Kabila. S'il avait le pouvoir, il allait contrôler tout ce qui se passe dans le pays. À vrai dire, il ne contrôle absolument rien », a ajouté la tête de pont de la coalition Lamuka. Impensables sous la présidence Kabila, les manifestations de l'opposition autour de Martin Fayulu pour la « vérité des urnes » sont aujourd'hui autorisées et encadrées, et même diffusées à la télévision publique (RTNC).Lire aussi RD Congo : ce « coup » que préparent Kabila et TshisekediL'ombre de Kabila toujours et encore ?Félix Tshisekedi, fils de feu Étienne Tshisekedi et patron de l'UDPS, est le cinquième président de la RDC. Il a prêté serment le 24 janvier dernier après un long et mouvementé processus électoral. Mais, au fur et à mesure que s'est approchée sa probable victoire, son alliance avec l'ancien président...
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