Elle est encore radieuse, ce 15 septembre. Sur les bords de Seine, au milieu des joggeurs et des cyclistes, Anne Hidalgo distribue des sourires et des baisers. Au côté d'Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco, elle dévoile une plaque réaffirmant que les berges du fleuve sont classées au patrimoine mondial de l'humanité. Si elle n'avait pas bouté les voitures hors des berges, l'Unesco aurait pu revenir sur sa décision. Anne Hidalgo espère alors, sans doute, que la rentrée sera plus riante que l'avalanche de déboires qui s'est abattue sur l'Hôtel de Ville depuis l'hiver. Elle raconte d'ailleurs que Marc Benioff, le patron du géant de l'intelligence artificielle Salesforce, vient de lui confier lors d'un déjeuner à San Francisco qu'il soutient sa politique en investissant à Paris. Ensoleillé samedi matin? Si seulement Bruno Julliard n'avait pas décidé de démissionner deux jours plus tard. Voilà qu'en cette rentrée, le premier adjoint, son homme de confiance, quitte ses fonctions, fatigué par trop de désaccords avec l'occupante de l'Hôtel de Ville.
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Entre les deux, le feu couvait depuis plusieurs mois. Julliard ne supportait plus les décisions autoritaires et solitaires d'Anne Hidalgo. Il n'est pas le seul. « ?Sa gouvernance est responsable de ses ennuis, observe Florence Berthout, présidente du...
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