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Quand les cybergendarmes patrouillent sur le dark web
information fournie par Le Point 22/01/2019 à 16:05

Chez les gendarmes, on les surnomme, mi-sérieux, mi-goguenard : « les experts », en référence à une série télévisée américaine mettant en scène une unité de police scientifique réputée. Les 650 employés du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, implanté depuis mai 2015 sur le terrain de l'ancienne caserne du 22e régiment de dragons, à Cergy-Pontoise, s'en amusent. Mais ils reconnaissent aisément que les services abrités dans ce grand bâtiment de bois et de verre comptent parmi les plus « pointus » de la maréchaussée.

Hier hébergés au fort de Rosny, en banlieue parisienne, le personnel de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale côtoie ici un très discret service de renseignements, mais aussi les limiers du service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD). Au sein de cette unité à compétence judiciaire nationale, le centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) traite spécifiquement des infractions commises sur Internet. Celles-ci englobent à la fois les cyberattaques conduites contre les systèmes de traitement automatisé de données par des pirates informatiques, mais aussi toutes les activités illicites qui se déroulent sur la Toile mondiale : de la pédopornographie à l'apologie du terrorisme, en passant par les trafics divers. Nombre de crimes et de délits ont pour cadre le dark web : un monde virtuel parallèle sur...

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