L'effervescence de la campagne électorale et du scrutin du 8 mai passée, il est maintenant temps de poser un regard distancier sur le nouveau contexte politique sud-africain. Le 11 mai dernier étaient annoncés les résultats donnant l'ANC vainqueur avec 57,5 % des voix (230 sièges). Le parti se maintient sans surprise au pouvoir, mais en passant pour la première fois depuis 1994 en dessous des 60 % des suffrages, il faut rappeler que, même en 2014, le Congrès réalisait encore un score de 62,2 % (249 députés). Le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique, quant à lui, est en baisse en comparaison à 2014. Alors qu'il y a 5 ans il obtenait 22,23 % (89 sièges), il finit à 20,77 % (84 députés) après une campagne électorale peu constructive et surtout axée sur l'attaque permanente de l'ANC de Cyril Ramaphosa, oubliant ainsi que l'ère Zuma n'était plus de mise. La troisième force politique qui tire son épingle du jeu n'est autre que les Combattants de la liberté économique (EFF), qui, après avoir obtenu, 6,35 % (25 sièges) en dépit d'une existence de seulement deux ans, fait entrer 44 députés au Parlement, soit (10,79 % des voix), gagnant ainsi plus de 4 % des voix en cinq ans.Lire aussi Afrique du Sud : le Congrès national africain face à son destinLire aussi Afrique du Sud ? « State capture » : un système mafieux révélé au grand jourLes signes d'une démocratie mature Du point de vue strict de...
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