« Le remaniement, pour limite qu'il soit, occupe évidemment les esprits, mais tard dans la nuit une nouvelle bien plus considérable est tombée, comme on le disait autrefois quand les dépêches tombaient effectivement des téléscripteurs. La nouvelle en question n'est pas tombée, elle s'est plutôt envolée et elle redonne de l'espoir à l'Europe entière.La Grande-Bretagne était coincée comme un âne au milieu du gué, ne pouvant ni annuler le Brexit ni véritablement le mettre en ?uvre. Teresa May a trouvé seule la solution et cette femme que l'on vouait aux gémonies il y a quelques jours a de sérieuses chances de s'établir entre Thatcher et Churchill au panthéon des gloires britanniques.Pour aller plus loin, lisez : « Les quatre fautes de l'insaisissable Mrs May »Ce matin à 4 heures, les gouvernements du Royaume-Uni et du Portugal ont annoncé la fusion de leurs deux États. Le nouvel ensemble s'appellera « république royale d'Angleterre et du Portugal ». Le chef de l'État sera la reine Elizabeth, mais elle devra répudier, s'il n'est pas mort avant, le duc d'Édimbourg et épouser le président portugais. À la mort de la reine, le président deviendra roi, mais devra prendre pour épouse Meghan Markle. L'archevêque de Cantorbéry a validé ces principes dans le cadre du concile fondateur de la nouvelle religion d'État anglo-portugaise, l'« anglo-catholicisme ». Les juges anglais conserveront leurs perruques, mais elles seront...
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