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Pécresse défend une "droite de la crédibilité" face à Wauquiez
information fournie par Reuters 22/02/2018 à 09:28

PÉCRESSE DÉFEND UNE "DROITE DE LA CRÉDIBILITÉ" FACE À WAUQUIEZ

PÉCRESSE DÉFEND UNE "DROITE DE LA CRÉDIBILITÉ" FACE À WAUQUIEZ

PARIS (Reuters) - La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse s'est présentée jeudi en chef de file d'une droite de la crédibilité face à celle des "décibels" incarnée par Laurent Wauquiez, dont elle a jugé les propos "consternants".

Le président des Républicains Laurent Wauquiez a revendiqué mardi le droit de tenir des propos décapants, après la diffusion d'extraits au vitriol d'une intervention devant des étudiants d'une école de commerce, sans quasiment rien renier sur le fond, tout en se défendant de prendre modèle sur Donald Trump.

Evoquant Valérie Pécresse, il avait notamment déclaré, évoquant l'admission d'une étudiante littéraire en école de commerce : "C'est Valérie qui avait mis ça en place? Ah le nombre de conneries qu'elle peut faire".

La présidente de la région Île-de-France s'est exprimée publiquement jeudi pour la première fois depuis la diffusion de ces propos.

"J'ai été consternée par ces propos parce qu'ils divisent et ils affaiblissent la droite", a-t-elle déclaré sur RTL. "Je crois qu'on le voit très clairement aujourd'hui, il y a deux droites : il y a une droite des décibels et une droite de la crédibilité."

"J'aimerais bien moi aussi faire de l'humour sur les réformes que Wauquiez a fait au gouvernement mais malheureusement j'en ai bien cherché, j'en ai pas trouvé", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur son maintien au sein des Républicains, elle a assuré: "Je suis libre", en référence à son mouvement (Libres !), rejoint notamment par le démissionnaire de LR Dominique Bussereau, président du département de la Charente-Maritime et proche d'Alain Juppé.

C'est un "mouvement associé", a déclaré Valérie Pécresse, "mais en même temps nous gardons notre liberté de parole et notre liberté de pensée".

(Julie Carriat, édité par Pierre Sérisier)

29 commentaires

  • 22 février 18:01

    depuis des decenies on a des hommes politiques qui ne traitent pas les probldemes et qui passent la patate chaude à l'equipe suivante.on n'est plus dans une démocratie mais dans un dérive totalitaire


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