Quand on parle des prisons hollandaises, c'est souvent pour mentionner à quel point elles sont vides. Le pays a diminué de moitié le nombre de prisonniers ces dix dernières années et loue désormais des places vacantes à la Belgique ou à la Norvège. Mais certains de ceux qui sont encore derrière les barreaux ont pu profiter des largesses de l'ANPE locale, révèle Les Échos.Selon une enquête de l'émission télévisée Nieuwsuur, des milliers d'entre eux auraient touché des indemnités liées au chômage, une aide à la recherche d'un emploi ou bien encore une pension pour incapacité de travail. Pourtant, la loi néerlandaise interdit normalement le versement d'allocations aux personnes qui sont derrière les barreaux. L'enquête a ainsi permis d'identifier un dealer qui touchait une pension pour « incapacité de travail ». Il aurait reçu pas moins de 102 000 euros. Une somme qu'il doit désormais rembourser. « Il lui faudra plus de cinquante ans pour s'acquitter complètement de sa dette », détaille son avocat. Les sommes versées représentent plusieurs dizaines de milliers d'euros, selon l'UWV. Lire aussi Chômage : comment un chômeur sur cinq peut gagner plus qu'auparavantRatés à foisonCette affaire n'est toutefois que le dernier symptôme d'une série de problèmes de gestion pour l'UWV, cet organisme qui cumule aux Pays-Bas les fonctions des Assedic et de l'ANPE. L'an dernier, ce sont des Polonais qui touchaient des allocations alors qu'ils...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer