Dimanche aux États-Unis, les femmes ont fêté à leur manière le premier anniversaire de l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. Elles ont massivement manifesté partout dans le pays, comme elles l'avaient fait il y a un an. Rien qu'à Los Angeles, plus de 600 000 personnes étaient au rendez-vous selon les organisateurs (300 000 selon le shérif conservateur du comté).
Entre-temps, le scandale Weinstein est passé par là et le mouvement #MeToo a explosé : des réputations vacillent, des carrières s'effondrent. Et certains s'inquiètent des excès possibles de ces dénonciations et d'un retour du puritanisme : sous le couvert de la lutte contre les violences sexuelles, ce sont la séduction et les jeux forcément ambigus de l'amour et du hasard qui passeraient à la trappe.
« J'ai lu à 13 ans le récit de mon propre viol fantasmé »
À mille lieues de cette crainte, Natalie Portman a livré son témoignage face à la foule rassemblée à Los Angeles, dans un discours massivement repris dans la presse le lendemain. Pour elle, le puritanisme est une réaction au « terrorisme sexuel » que les femmes subissent. « Le système actuel, a expliqué la jeune femme, empêche les femmes d'exprimer leurs désirs, leurs volontés, leurs besoins, de chercher leur plaisir. » Et de raconter son expérience.
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