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Macron tente d'intéresser les jeunes à la politique
information fournie par Reuters 07/02/2019 à 21:28

MACRON TENTE D'INTÉRESSER LES JEUNES À LA POLITIQUE

MACRON TENTE D'INTÉRESSER LES JEUNES À LA POLITIQUE

ETANG-SUR-ARROUX (Saône-et-Loire) (Reuters) - "Vous n'avez pas le droit de me dire: 'je ne m'intéresse pas à la politique'", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un débat à Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) devant un millier de jeunes, expliquant que la politique était au coeur de leur avenir.

Depuis le lancement de cette concertation nationale le 15 janvier dans l'Eure, les remontées du terrain font état d'un intérêt plus faible chez les jeunes et dans les quartiers populaires - où il s'est rendu lundi, en allant débattre avec des élus et des représentants d'associations à Evry-Courcouronnes (Essonne).

En bras de chemise, ambiance décontractée, Emmanuel Macron a répondu pendant près de quatre heures et demie à une diversité de questions, allant de Parcoursup, à la reconnaissance de l'autisme, en passant par le nucléaire ou encore le terrorisme.

"La politique, ça me rend triste, pour ne pas dire que ça me désespère, quand j'entends dire que la jeunesse ne s'y intéresse pas, parce que je pense que c'est très mauvais pour la jeunesse du pays et pour le pays lui-même", a-t-il dit en réponse à un jeune laissant entendre qu'il ne s'intéressait pas à la politique.

"Ne pas s'intéresser à la politique, c'est décider de ne pas choisir soi-même son propre destin ou de participer au choix de son propre destin, c'est une énorme faute", a-t-il ajouté.

Il admet qu'il y a une forme de désintérêt de la part de la jeunesse, mais pas pour la politique en tant que telle, pour "la vie politique", "c'est-à-dire pour la manière de la faire".

"J'ai envie de dire faites-le. Ce n'est pas une propriété, ce n'est pas une profession réglementée. (...) Vous avez le droit de me dire: 'je n'aime pas la façon dont on le fait aujourd'hui, je n'aime pas ces discours, je n'aime pas ces décisions-là, je n'aime pas, même, toute la classe politique telle qu'elle la fait aujourd'hui'."

MISER SUR L'APPRENTISSAGE

"Mais vous n'avez pas le droit de me dire: 'je ne m'intéresse pas à la politique'. Parce que quelque part, ça veut dire, ma vie, mon futur ne m'intéresse pas. La vie de mon pays, la vie de mes enfants et de ma famille ne m'intéresse pas. Vous renoncez au droit le plus fondamental."

"En même temps, ce qui me rassure, c'est que je vous entends, et je vous écoute, et vous ressemblez à tout sauf à une jeunesse qui ne s'intéresse pas à la politique."

Il a salué les quelques étudiants qui "ont eu le courage" de parler de leurs problèmes de dyslexie, de trouble du spectre de l'autisme, ou encore du harcèlement qu'ils ont subi à l'école.

Il a réaffirmé son intention de développer l'apprentissage, en simplifiant notamment les démarches pour les jeunes et les employeurs. "Maintenant ça doit décoller", a-t-il dit. "C'est une formidable manière de faire rentrer un jeune dans la société et de faire grandir l'entreprise".

Il dit avoir "commencé et renforcé" une politique pour "baisser le coût du permis" de conduire. Il souhaite que le code soit obtenu avant l'âge de 18 ans et en milieu scolaire et que "l'intégralité du permis" soit "intégré" dans le service national universel.

Interrogé sur le nucléaire, il a annoncé que la décision de construire ou non en France d'autres réacteurs nucléaires EPR que celui de Flamanville (Manche) sera prise "autour de 2022".

(Caroline Pailliez, avec Emmanuel Foudrot)

3 commentaires

  • 08 février 09:44

    a.rosa comme beaucoup tu ne peux admettre que d'autres ne pensent pas comme toi. Elle est belle TA république et TA démocratie d'individualistes


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