Les mythologies automobiles d'Emmanuel Macron

information fournie par Le Point •07/11/2018 à 12:27

L'impôt, c'est souvent une question de point de vue. Et entre celui qui l'acquittera et celui qui le percevra, l'angle de vision change radicalement. Emmanuel Macron n'y échappe pas comme tous les membres du gouvernement qui s'expriment maladroitement sur la hausse du prix des carburants. En ch?ur, ils avancent la part relative des hausses de taxes sur les carburants ? 30 % contre 70 % au prix du baril ? et éludent le poids final dans le litre de carburant. Soit plus ou moins 60 % selon le type de carburant.

Les Français, qui se perdent parfois dans les chiffres et les analyses économiques, retiennent sans se tromper une seule chose : les billets de 50, 60, 70 ou 80 euros qui défilent pour faire le même plein. Et un autre critère qui favorisait tant le diesel, le nombre de kilomètres qu'ils parcourent ou la fréquence qui espace chacune de leurs visites à la station-service.

Sur ce qui est l'équivalent du panier de la ménagère, le portefeuille de l'automobiliste a, aujourd'hui, un effet désastreux sur le moral des Français. Et comparer notre situation à ceux de nos quelques voisins étrangers encore plus chers ne change rien à l'affaire lorsque la pression s'exerce de toute part. Ainsi, pour aller faire son plein, il vaut mieux être frontalier du Luxembourg que de l'Italie où la grogne française pourra faire tache d'huile et, peut-être, gagner l'Europe.

Un fourre-tout de hausses

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