Moins de deux semaines après le dernier procès des « décrocheurs », un nouveau portrait du président de la République a quitté les murs de la mairie de Vienne (Isère) entre les mains de Gilets jaunes et de manifestants pour le climat, vendredi 20 septembre, pour les besoins d'un rassemblement prévu le lendemain. La particularité de cette affaire? ? Le cadre aurait été ôté avec la bénédiction du maire Les Républicains (LR) de la commune, Thierry Kovacs, rapportent nos confrères du Parisien lundi 23 septembre. Après avoir battu le pavé, les porteurs de chasuble ont rendu le portrait présidentiel, honorant ainsi leur promesse faite à l'édile.Une absence de courte durée, mais qui a beaucoup fait parler d'elle sur les réseaux sociaux. Stanislas Guerini, directeur général de La République en marche, a dénoncé dimanche 22 septembre sur Twitter un « acte indigne », exhortant LR à sanctionner clairement Thierry Kovacs. La députée LREM de l'Isère, Caroline Abadie, accuse quant à elle le Républicain de s'être livré à de « bas calculs électoralistes sur le dos du climat ». L'élue a assorti sa saillie d'une photo de la mobilisation à Vienne où le portrait d'Emmanuel Macron, à l'envers, est brandi par les manifestants.Réaction « démesurée »Dans une tentative de clore la polémique, l'édile s'était fendu samedi d'un long message sur Facebook. L'élu dénonce une réaction « démesurée » de la part de ses...
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