Depuis des mois, la presse japonaise tire à boulets rouges sur Emmanuel Macron, soupçonné de vouloir « avaler Nissan » comme l'assène la bible des milieux d'affaires, le quotidien Nikkei Shimbun. Pour les médias japonais, il ne fait aucun doute que c'est le président français qui est à la man?uvre derrière les décisions de Renault et que la fusion Renault-Nissan, c'est son objectif à lui.Autant dire que le chef de l'État français n'a pas une excellente image auprès des Japonais, qui voient en lui une menace pour le constructeur nippon. Emmanuel Macron se rend au Japon pour le sommet du G20, vendredi et samedi à Osaka. Mais il atterrira mercredi à Tokyo où il rencontrera le Premier ministre Shinzo Abe et l'empereur Naruhito. Inévitablement, cette visite devrait être ponctuée de questions et discussions sur l'alliance Renault-Nissan, d'autant que Jean-Dominique Senard et Thierry Bolloré, respectivement président et directeur général du constructeur français, sont du voyage.MéfianceLa seule réaffirmation de la priorité donnée à consolider l'alliance ne saurait suffire à rassurer les interlocuteurs nippons, même s'ils feront mine de s'en contenter. Ce que veulent au fond les Japonais (pas seulement la direction de Nissan, mais aussi des responsables gouvernementaux), c'est que la valeur du constructeur nippon soit reconnue et se matérialise dans le partenariat. Pour eux, tel n'est actuellement pas le cas. Nissan, qui n'a que 15 % de Renault...
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