S'il est attendu de trouver des fautes d'orthographe dans les copies des élèves, cela est plus surprenant quand il s'agit de celles des professeurs. Pourtant,
Le Parisien relève que c'est de plus en plus souvent le cas. Le quotidien cite plusieurs rapports qui pointent le problème et soulignent que ce sont les comptes rendus des jurys aux concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE) qui sont les plus « alarmants ».
Ainsi, en 2017 pour l'académie de Lille, on peut lire : « Certains correcteurs qualifient de langage oralisé le niveau de langue utilisé. » À Lyon, des erreurs « surprenantes » ont été relevées dans les copies des aspirants professeurs : « le héro », « bravourd », « le par être » ou la « monstruausité ». En 2016, à Créteil, on notait que « la qualité rédactionnelle des copies est souvent insuffisante (orthographe et syntaxe) ». À Bordeaux, en 2015, on déplorait carrément qu'« un tiers environ des candidats semble méconnaître les principes fondamentaux pour s'exprimer dans une langue claire et correcte ». Mais le problème existe aussi dans les autres concours de recrutement d'enseignants. Notamment pour les examens du capes. « On trouve des choses aberrantes », déplore auprès du Parisien un ancien correcteur. Pour lui, « les jeunes n'ont plus de points de repère » en ce qui concerne l'orthographe.
« Le plus important, c'est...
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