L'émotion reste vive et la polémique ne retombe pas après la disparition de Steve Maia Caniço, tombé dans la Loire après une charge de police, la nuit de la Fête de la musique, à Nantes. Contrainte de s'expliquer sur son rapport, qui a conclu à l'absence de lien entre la mort du jeune homme et l'intervention des forces de l'ordre, l'IGPN, « la police des polices », est accusée de partialité. Le ministre de l'Intérieur, qui a fini par évoquer des « questionnements » sur l'emploi des lacrymogènes, est de plus en plus critiqué.Dans cet entretien sans concession, Philippe Capon, secrétaire général de l'Unsa-Police, critique la manière dont l'événement a été géré au plus haut niveau et s'inquiète de voir « à nouveau » l'opprobre retomber sur ses collègues.Le Point : Après le mouvement des Gilets jaunes, la police est à nouveau mise en cause dans la noyade du jeune Steve Maia Caniço, tombé dans la Loire au cours de la nuit de la Fête de la musique? Ces polémiques vous inquiètent-elles ? Portent-elles atteinte à l'image de la police ?Philippe Capon : Elles nous inquiètent, malheureusement. C'était la Fête de la musique, et ce rendez-vous festif se termine par un drame. Je n'ai pas l'habitude de refaire l'histoire, mais cette issue tragique aurait, sans doute, pu être évitée. Le site était dangereux, des problèmes y étaient survenus, en 2017 déjà où plusieurs personnes étaient tombées à l'eau ; une brigade...
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