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Musique: Emel Mathlouthi, une voix tunisienne qui compte
information fournie par Le Point 30/09/2019 à 15:27

Après l'album Ensen en 2017, Emel Mathlouthi nous revient avec Everywhere We Looked Was Burning*. Égérie de la révolution tunisienne de 2011 grâce à sa chanson « Kelmti horra » (« Ma parole est libre »), parfois présentée comme l'hymne de ce moment qui a déclenché le Printemps arabe, l'artiste avait été conviée à la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix à Oslo en décembre 2015 au Quartet du dialogue national. Elle y interpréta cette chanson emblématique. Ce parcours, Emel Mathlouthi ne le renie pas. Mais, depuis, elle a suivi un chemin jamais droit, fait de bifurcations, jamais là où on l'avait laissée, où on croyait la trouver.Lire aussi Emel Mathlouthi : « Un album écologique et d'hommage à la source de tout ce qui est »Lire aussi Emel Mathlouthi, une voix tunisienne libreUn parcours fait de quêtes personnellesQu'elle se produise partout dans le monde, de Téhéran à New York, ou qu'elle reçoive le prix Khalil Gibran, qui récompense chaque année aux États-Unis des personnalités qui incarnent les valeurs du poète libanais, l'artiste a développé, obstinément, son univers singulier. Il aurait été aisé de croire que ce nouvel album aurait du mal à égaler l'abouti et la somptuosité du précédent, Ensen. Mais vinrent l'écoute et l'évidence. Everywhere We Looked Was Burning montre que le chemin d'artiste, escarpé et exigeant, qu'a choisi de suivre Emel Mathlouthi apporte à chaque fois son...

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