Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Musique: Allah Thérèse, cette gardienne du temple baoulé
information fournie par Le Point 08/10/2019 à 06:58

Elle ne s'exprime que dans sa langue maternelle, le baoulé, et est aisément reconnaissable par tous les Ivoiriens. Toujours vêtue d'un pagne, elle est aussi connue pour sa coiffure qui lui a valu le surnom d'Akôrou Koffié, c'est-à-dire la femme de l'araignée, en baoulé. Elle aurait, selon son producteur Lucien N'dri, « la démarche de la perdrix de la savane baoulé ». Justement, la « perdrix » a enchanté les spectateurs du 12e Femua en avril dernier et, cela, certainement peut-être pour la dernière fois à la suite de son annonce de se retirer. À 80 ans, on la comprend. Son visage parcheminé s'éclaire d'un grand sourire quand elle parle de sa musique et du chant qu'elle a commencé très tôt. Très vite, elle a formé un duo inséparable avec son mari, l'accordéoniste N'Goran Laloi. Ce tandem a été brutalement interrompu par le décès de ce dernier le 20 mai 2018 à Konankokorékro. Il y a été enterré dans un cercueil particulièrement original? en forme d'accordéon.Lire aussiFestivals : Abidjan et Sousse assurentLe parrain Félix Houphouët-BoignyOriginaire de Gbofia, un village de la sous-préfecture de Toumodi, au centre du pays, Allah Thérèse doit sa carrière professionnelle, entamée en 1956, à une histoire personnelle douloureuse « À partir du moment où j'ai constaté que nous n'arrivions pas à faire d'enfant, j'ai décidé d'en faire mon métier. Dans notre culture baoulé, quand quelqu'un n'a pas d'enfant,...

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer