Alors qu'ils s'apprêtent à entrer en campagne, les maires de France reprennent légèrement du poil de la bête. L'an dernier, la moitié d'entre eux (50 %) se disaient prêts à jeter l'éponge, ils ne sont aujourd'hui que 28 % à se déclarer certains de ne pas se représenter, selon l'enquête réalisée par le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) à partir du fichier des maires de l'AMF. Mais attention : 23 % n'ont pas encore pris leur décision. « Cela montre que beaucoup ont encore besoin d'être convaincus et attendent un peu de câlinothérapie de la part des grands élus », souligne le directeur du Cevipof Martial Foucault. Entre le 12 octobre et le 7 novembre, 4 355 maires, représentatifs des différentes strates de communes, ont répondu à un questionnaire très complet, donnant un fidèle aperçu de leur moral alors que l'échéance approche.Ceux qu'on a décrits, cet été, comme totalement déprimés après la terrible mort du maire de Signes (Var) dans l'exercice de ses fonctions, renversé par une camionnette alors qu'il intervenait pour empêcher un dépôt sauvage de gravats, semblent avoir redressé la tête. « On n'a plus, globalement, le même niveau de crispation qu'on observait l'an dernier, vis-à-vis de la taxe d'habitation, de la répartition de la dotation de l'État », décrypte Martial Foucault. L'implication d'Emmanuel Macron auprès des maires après la crise des Gilets jaunes (6 de ses 14 réunions...
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