Le grand chelem, ou presque? Au pays du rugby ? et même au-delà? ?, on peut saluer la performance à sa juste valeur. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui a présenté le 22 septembre sa candidature « sans étiquette » à un nouveau mandat, vient d'être doublement investi pour les prochaines municipales, non seulement par les macronistes de LREM, mais aussi par la droite LR. Sans compter Agir, le Parti radical et l'UDI? « Un kaléidoscope très large », se félicite l'hôte du Capitole, seul maire d'une grande ville, pour l'instant, à rallier ainsi des familles politiques « qui s'opposent à l'échelle nationale, mais acceptent de mettre leurs différends de côté pour travailler à des convergences concrètes sur le plan local ».Originellement centriste démocrate-chrétien, toujours encarté LR, même s'il avait pris ses distances sous la présidence Wauquiez, tout en soutenant ? du bout des lèvres ? la liste de son parti conduite par François-Xavier Bellamy aux européennes, Jean-Luc Moudenc s'est d'abord échiné à convaincre les Marcheurs. Les négociations ont duré plus de quatre mois. Sur la table, la répartition des sièges, les modalités de gouvernance, à la mairie, à la métropole, les grandes orientations locales? Tournant le dos à des macronistes locaux très critiques à son égard, Moudenc s'adresse à la tête du parti, Stanislas Guerini et Pierre Person, au mois de mai. Et décroche un soutien de...
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