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Massacre de Christchurch: Début des travaux de la Commission d'enquête
information fournie par Reuters 13/05/2019 à 08:49

MASSACRE DE CHRISTCHURCH: DÉBUT DES TRAVAUX DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE

MASSACRE DE CHRISTCHURCH: DÉBUT DES TRAVAUX DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE

WELLINGTON (Reuters) - La Commission d'enquête mise en place sur le massacre dans deux mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande a commencé lundi à recueillir des éléments et des témoignages, alors même que la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, doit prendre part mercredi en France à une réunion sur la question de la propagation de la violence en ligne.

Un suprémaciste blanc australien, Brenton Tarrant, a abattu 51 personnes le 15 mars dans deux mosquées de Christchurch tout en filmant le massacre qu'il commettait et en le diffusant en direct sur Facebook. Il a été inculpé et multiples meurtres et doit comparaître le 14 juin devant la justice.

La Commission d'enquête royale néo-zélandaise doit se pencher sur les activités présumées du tireur, sur l'utilisation des réseaux sociaux et de soutiens à l'étranger.

La Commission a jusqu'en août pour recueillir des éléments de preuve, et elle soumettra ses conclusions au gouvernement le 10 décembre.

"Les conclusions de la commission contribueront à faire en sorte qu'une telle attaque ne puisse jamais se reproduire chez nous", a déclaré Jacinda Ardern.

La réunion qu'elle doit coprésider avec le chef de l'Etat français Emmanuel Macron mercredi à Paris vise à ce que des dirigeants et des dirigeants de l'économie numérique signent un "appel de Christchurch" - un engagement d'éliminer les contenus terroristes et extrémistes à caractère violent des réseaux sociaux.

Dans une tribune publiée samedi par le New York Times, Jacinda Ardern a estimé que l'Appel de Christchurch serait un cadre volontaire qui engagerait ses signataires à mettre en place des mesures permettant d'empêcher le chargement de contenus terroristes.

Des représentants de Facebook, de Google, de Twitter et d'autres sociétés du numérique participeront à la réunion, même si le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, n'en sera pas.

Facebook a indiqué que Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre britannique et actuel vice-président de Facebook pour les affaires mondiales et les télécommunications, y participerait en revanche.

Cette réunion se tiendra en parallèle à "Tech for Humanity", une réunion des ministres du numérique des pays du G7, que présidera la France, et la deuxième édition d'un sommet "Tech for Good", également en France.

(Praveen Menon; Eric Faye pour le service français)

1 commentaire

  • 13 mai 09:57

    Et pendant ce temps-là, après le Sri Lanka, on continue de tuer des Chrétiens dans l'indifférence générale: https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/burkina-six-morts-dans-une-attaque-contre-une-eglise-catholique-du-centre-nord-4b8631e4265745fb997cc2ead002ff3b


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