Cet été, à EDF, on a eu un peu chaud. « Le premier semestre a été un des plus secs qu'on ait jamais connus », reconnaît Yves Giraud, le patron de l'hydraulique, la direction qui exploite quelque 430 barrages. La pénurie en eau est évidemment dommageable pour ces ouvrages. Non seulement ils assurent un peu plus de 10 % de la production électrique du pays, mais ils fournissent aussi en eau des millions d'habitants et d'exploitations agricoles, sans oublier les activités nautiques organisées sur les lacs qu'ils forment (celui de Serre-Ponçon est le principal site touristique des Hautes-Alpes, devant les stations de ski).Après deux canicules sévères durant l'été, qui font suite à un hiver assez sec, EDF a donc dû resserrer les vannes, au sens propre et au figuré : l'électricien a produit 31,6 % en moins d'électricité d'origine hydraulique par rapport au premier semestre 2018, qui était marqué, à l'inverse, par une forte pluviométrie (pluies, neige, etc.). Grâce à cette économie en eau, les retenues qui surplombent les barrages ont tenu bon : leur niveau général n'est inférieur que de 2 % à la normale.Priorité à l'alimentation en eau des habitantsLa situation est pourtant très variable selon les endroits. Le territoire métropolitain est soumis à des phénomènes météo très disparates. Il peut tomber des cordes dans une région ou neiger en abondance dans un massif alors que d'autres endroits restent désespérément secs. Au...
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