Les incendies et notamment ceux de forêt ne sont pas tous accidentels. Au sol, les pompiers interviennent par centaines tandis que les avions de la Sécurité civile ? Tracker, Canadair ou Dash ? attaquent les foyers en y larguant des tonnes d'eau. La terminologie employée est militaire, car il s'agit vraiment d'un combat. Le pilote reconnaît d'abord la zone en cerclant au-dessus du feu, choisit le point d'impact de la masse d'eau en évitant le personnel et le matériel engagés au sol. Le vent est évalué, le relief identifié, l'axe de largage choisi. Puis il pique vers l'incendie en essayant, autant que faire se peut, d'éviter la fumée, qui réduit la visibilité. L'avion est bien secoué par les turbulences thermiques et celles causées par le vent qui rebondit sur le relief. Ici, on ne tient pas le manche à deux doigts, mais on s'accroche pour garder la trajectoire, éventuellement en ajustant la puissance des moteurs. Le largage effectué, l'équipage ressent l'effet d'un coup de pied quand les tonnes d'eau allègent l'avion. Les manettes des gaz sont amenées vers la pleine puissance et, en même temps, le manche à cabrer pour se dégager de cette zone hostile.D'anciens militaires aux manettesAux commandes de ces avions, les pilotes sont pour la plupart d'anciens militaires venus de l'armée de l'air et de la marine. On trouve ainsi d'anciens de la Patrouille de France ou des pilotes de chasse sur Rafale embarqués sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Ce...
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