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Les Européens toujours en quête de compromis après une nuit blanche
information fournie par Reuters 01/07/2019 à 09:42

LES EUROPÉENS TOUJOURS EN QUÊTE DE COMPROMIS APRÈS UNE NUIT BLANCHE

LES EUROPÉENS TOUJOURS EN QUÊTE DE COMPROMIS APRÈS UNE NUIT BLANCHE

BRUXELLES (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement européens ont repris lundi matin leur réunion plénière visant à choisir le prochain président de la Commission européenne et d'autres hauts dirigeants après une nuit de discussions en petits groupes.

La discussion plénière avait été interrompue vers 23h00 peu après avoir commencé et la vague des discussions à trois, quatre ou cinq commencée dans l'après-midi avait repris avec l'objectif de voir si une majorité soutiendrait un premier scénario.

Selon ce plan, conçu ces deniers jours autour de l'Allemagne et de la France, les dirigeants proposeraient au Parlement européen d'élire le socialiste néerlandais Frans Timmermans à la présidence de la Commission, l'ancien favori, le conservateur allemand Manfred Weber, devenant président du Parlement.

Mal préparé, selon certaines sources européennes, ce scénario s'est heurté d'emblée dimanche à l'hostilité de plusieurs dirigeants liés au Parti populaire européen (PPE), premier groupe au Parlement, qui n'entendaient pas voir la succession de Jean-Claude Juncker échapper à leur camp, ainsi qu'à celle de certains pays de l'Est envers Frans Timmermans.

Ces pays reprochent à l'actuel vice-président de la Commission ses positions contre la Pologne et la Hongrie qu'il a accusées de violation de l'Etat de droit.

Prié de dire si un accord serait trouvé ce lundi, le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a répondu vers 07h00 du matin : "C'est très difficile à dire. Pour le moment il ne semble pas y avoir d'accord."

Pour être choisi par le Conseil, un candidat doit être soutenu par au moins 72% des 28 Etats membres, qui doivent représenter au moins 65% de la population de l'UE. Il doit ensuite recueillir la majorité au Parlement pour être élu.

ÉQUILIBRES GÉOGRAPHIQUE ET FEMMES-HOMMES

Emmanuel Macron est arrivé dimanche au Conseil extraordinaire en souhaitant que les dirigeants choisissent également les futurs président du Conseil et Haut représentant pour les affaires étrangères, le choix du prochain président de la Banque centrale européenne (BCE) devant selon lui intervenir plus tard.

Le président français a réaffirmé la nécessité de trouver un équilibre politique et géographique et insisté sur l'exigence de parité femmes-hommes dans la désignation de quatre hauts responsables.

Le choix de la personnalité pour le cinquième grand poste à pourvoir - la présidence du Parlement - n'est pas une prérogative du Conseil mais des députés, a-t-il souligné.

"Dans les quatre postes qui dépendent du Conseil, il faudra qu'il y ait deux hommes et deux femmes, ce sera pour moi un engagement clair", a-t-il déclaré.

Les possibles candidates aux grands postes incluent la commissaire danoise à la Concurrence, Margrethe Vestager, la Bulgare Kristalina Georgieva, actuelle directrice générale de la Banque mondiale et ex-commissaire européenne, et la ministre espagnole de l'Economie, Nadia Calvino.

Cette exigence de parité pourrait pousser les chefs d'Etat et de gouvernement à choisir pour la première fois une femme pour présider la Banque centrale européenne, ont dit plusieurs sources, en soulignant que les candidates ne manquaient pas.

Jusqu'alors, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et le Finlandais Erkki Liikanen étaient fréquemment cités comme possibles successeurs de Mario Draghi.

(Jean-Baptiste Vey, Belen Carreno, Richard Lough, Robin Emmott et Andreas Rinke, édité par Tangi Salaün)

1 commentaire

  • 01 juillet 10:35

    ça sent le sac de vipère et les luttes d'influences. L'Europe a tout à perdre.


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