La croissance ne devrait pas atteindre 2 % comme le prévoyait encore le gouvernement en avril, mais seulement 1,7 %, à en croire les toutes dernières prévisions de l'Insee publiées mardi et celles de la Banque de France. C'est dans ce contexte que le gouverneur de la Banque de France a présenté, mercredi matin, sa lettre annuelle au président de la République, une « tradition républicaine ».
Si le ralentissement de 2018 est incontestable, François Villeroy de Galhau a rappelé, dans un discours de présentation devant les journalistes, que la croissance a été « exceptionnellement forte en 2017 », supérieure, même, en zone euro, à celle des États-Unis (2,6 % contre 2,3 %). Selon lui, « il s'agit d'un retour à la normale après une phase exceptionnelle d'accélération qui n'était pas soutenable. Le ciel se voile, mais reste assez beau. »
Il faut lever les limitateurs de vitesse de la croissance.
La croissance française reste d'ailleurs sur un rythme supérieur à sa croissance potentielle, c'est-à-dire à son régime de croisière qu'elle est capable d'atteindre, indépendamment du cycle économique (facteurs extérieurs, etc.). À long terme, l'expansion soutenable de l'activité est estimée à 1,25 % seulement par la Banque de France, contre 1,9 % en Allemagne, qui affiche pourtant une démographie beaucoup moins favorable...
C'est ce qui...
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