C'est une élection présidentielle qui promet une nouvelle empoignade entre les deux têtes de l'exécutif afghan : l'actuel président Ashraf Ghani, 70 ans, et son chef de l'exécutif Abdullah Abdullah, 59 ans. Comme en 2014, lors du précédent scrutin dans lequel ils s'affrontaient déjà, les deux favoris s'apprêtent à revendiquer la victoire. Abdullah Abdullah a d'ailleurs pris les devants en affirmant avoir obtenu plus de 50 % des voix dès le premier tour. Une déclaration jugée « irresponsable » par la commission électorale. En 2014, Washington avait dû intervenir après des mois de crise politique en proposant un partage du pouvoir aux deux protagonistes.Cette fois, l'enjeu porte sur l'avenir des relations avec les talibans. Un accord de paix négocié entre les États-Unis et le groupe extrémiste aurait même dû être signé. Un compromis historique destiné à engager le retrait progressif des 14 000 soldats américains. Mais Donald Trump y a renoncé le 7 septembre après un nouvel attentat survenu à Kaboul ayant entraîné la mort d'un militaire américain.Chercheur à l'Iris, jadis enseignant à l'université de Kaboul et grand spécialiste de la région, Karim Pakzad décrypte les rapports de force à l'issue de cette élection présidentielle, dont les résultats sont attendus le 19 octobre.Lire aussi Afghanistan : le syndrome vietnamienLe Point : Quelle sera la légitimité du vainqueur de cette élection ?Karim Pakzad. La...
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer