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Le Niger doit aussi gérer la colère des demandeurs d'asile à Agadez
information fournie par Le Point 13/01/2020 à 10:21

De loin, on pourrait croire à un grand squelette perdu au milieu du désert. Mais lorsque l'on s'approche, on découvre des centaines d'armatures de tentes calcinées, des cendres, des bâtiments détruits, dont une partie a été brûlée. Sur les 331 habitations du centre d'hébergement des demandeurs d'asile situé à 15 kilomètres d'Agadez, au nord du Niger, 290 ont été incendiées. Ce sont des demandeurs d'asile qui y ont mis le feu eux-mêmes, le 4 janvier, en signe de protestation. « Grâce à Dieu, ce n'est que du matériel. Les vies sont sauvées et ça, c'est important. Mais les pertes financières sont énormes », déclare Alessandra Morelli, la représentante du UNHCR au Niger. Elle ajoute se sentir trahie après avoir « tout fait, avec le gouvernement du Niger, pour garantir un espace de paix et de protection ».Mais le 16 décembre 2019, près d'un millier de demandeurs d'asile avait quitté le site pour rejoindre à pied le siège du UNHCR situé au centre d'Agadez. Ils avaient emporté avec eux des nattes et des matelas pour camper en ville jusqu'à ce que l'organisation apporte une solution à leur situation. « On ne peut pas passer notre vie entière dans des camps de déplacés au Soudan ou dans des tentes de réfugiés au Niger », explique l'un d'entre eux. « Nous avons vécu deux ans ici et nous n'avons rien vu. Nous avons décidé de quitter le site pour réclamer nos droits au UNHCR », ajoute Ahmed. Comme la majorité des...

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