Alain Lamassoure, l'un des eurodéputés français les plus respectés à Starbourg, va tirer sa révérence. À 75 ans, ce centriste proche de VGE qui a été deux fois ministre, député, eurodéputé, nous fait profiter de sa connaissance intime des allées du Parlement européen qu'il fréquente depuis juin 1989. Opposé à la ligne Wauquiez, il a quitté Les Républicains mais est demeuré au PPE (les démocrates chrétiens). Comme il le dit lui-même, en tant qu'eurodéputé, il considère qu'il a eu plus de pouvoir que bien des ministres français. Grand entretien.Le Point : Vous avez récemment célébré votre départ du Parlement européen lors d'une fête commune avec Pervenche Bérès, une eurodéputée socialiste. À l'Assemblée nationale, cette confraternité finale eût-elle été possible ?Alain Lamassoure : Hélas non ! Valéry Giscard d'Estaing a constaté un jour : « La France est en guerre civile froide. » Donc, on se croit obligé de se traiter non en concurrents politiques, mais en ennemis. Dans cette campagne européenne, les deux partis politiques qui ont des programmes européens assez complets et conséquents sont La République en marche et Les Républicains. Sauf que François-Xavier Bellamy, qui a l'avantage d'être un philosophe et d'élever le débat, se croit obligé de dire, après chacune des propositions qu'il fait, que c'est le contraire de ce que propose Macron. En vérité, sur quasiment tous les grands sujets, leurs...
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