Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Italie: La capitaine du Sea-Watch devant la justice
information fournie par Reuters 01/07/2019 à 16:18

ITALIE: LA CAPITAINE DU SEA-WATCH DEVANT LA JUSTICE

ITALIE: LA CAPITAINE DU SEA-WATCH DEVANT LA JUSTICE

AGRIGENTE, Italie (Reuters) - Carola Rackete, capitaine du navire humanitaire de l'ONG allemande Sea-Watch, est arrivée lundi au palais de justice d'Agrigente, en Sicile, pour une première audition.

Elle a été arrêtée samedi après avoir fait accoster son navire, avec à son bord une quarantaine de migrants récupérés au large de la Libye, dans le port de l'île de Lampedusa malgré l'interdiction des autorités italiennes.

Carola Rackete, 31 ans, a été applaudie par ses partisans à son arrivée à Agrigente à bord d'une vedette de la police.

Son audition devait se tenir dans l'après-midi. Le juge aura quarante-huit heures pour se prononcer sur l'éventuelle remise en liberté de la jeune femme.

Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini a traité Carola Rackete de "pirate" et l'a accusée de se livrer au trafic d'êtres humains, alors que la gauche italienne la considère comme une héroïne du combat anti-populiste.

Le Sea-Watch 3, qui navigue sous pavillon néerlandais, était resté bloqué dans les eaux internationales pendant plus de deux semaines avant que la capitaine ne décide de se forcer un passage jusqu'au port de Lampedusa.

L'Allemagne a demandé lundi la libération de Carola Rackete.

Lors du sommet européen à Bruxelles, le président du Conseil italien Giuseppe Conte a expliqué à la chancelière allemande Angela Merkel que le dossier était entre les mains de la justice et que l'exécutif ne pouvait s'immiscer dans la procédure.

Les autorités italiennes accusent Rackete d'avoir mis en danger la vie de quatre policiers qui se trouvaient à bord d'une vedette des gardes-côtes heurtée par le Sea-Watch 3 qui accostait de force à Lampedusa.

Elles lui reprochent aussi d'avoir ignoré les ordres de la marine italienne et de s'être rendue complice de passeurs. Selon la presse locale, elle est passible de dix ans de prison.

Le Sea-Watch 3 a été saisi et l'ONG pourrait être condamnée à une amende pouvant aller jusqu'à 50.000 euros.

Les 41 migrants africains débarqués samedi du navire ont été accueillis dans un centre d'hébergement à Lampedusa. Selon Matteo Salvini, plusieurs pays européens se sont dits prêts à les recevoir.

(Antonio Denti avec Vladimiro Pantaleone à Agrigente et Francesca Piscioneri à Rome; Guy Kerivel pour le service français)

4 commentaires

  • 01 juillet 18:46

    en prison pour tous ceux qui violent les lois des gouvernements.


Signaler le commentaire

Fermer