« Il y a une faute de l'État », « une minimisation du risque industriel », « quelque chose qui cloche »? Invitée sur France Inter mardi matin, soit cinq jours après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, l'ancienne ministre de l'Écologie (de juin 2012 à juillet 2013) Delphine Batho n'a pas eu de mots assez durs pour exprimer sa défiance envers le gouvernement. La députée des Deux-Sèvres, qui assure ne pas être dans une logique partisane, pose une série de questions au micro de la radio publique : « Pourquoi les sirènes ont été déclenchées cinq heures après le début de l'incendie ? Pourquoi les policiers et les pompiers sont intervenus sans protections ? Pourquoi on renvoie les enfants à l'école et pourquoi les enseignants exercent leur droit de retrait parce qu'il y a des nausées, des maux de tête et des vomissements ? » Il y a eu, selon elle, une chaîne « d'imprécisions, d'omissions et d'approximations » de la part du gouvernement. Une situation qu'elle est en mesure de juger, puisqu'elle la connaît bien? Il y a six ans, alors qu'elle était elle-même ministre de l'Écologie, l'usine Lubrizol avait en effet déjà fait parler d'elle.« Aucun danger pour la santé »Le 21 janvier 2013, un gaz potentiellement toxique ? du mercaptan ? s'échappe de l'usine, dégageant une odeur nauséabonde. Dans un extrait de France 3 daté du 22 janvier 2013, Delphine Batho explique s'être déplacée pour se rendre...
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