C'est la réaction d'un homme qui a assisté à un « spectacle » ? le mot semble inapproprié ? « bouleversant ». Quand Emmanuel Macron est entré dans la cathédrale en flammes lundi soir, il a été saisi, étourdi par le drame. L'horreur, comme ont dit tant de Parisiens, de Français, « le monde entier ». Quoi d'autre que son trouble, sinon, pour expliquer que cette fois il ait semblé si? sincère ? « L'incendie de Notre-Dame de Paris a profondément atteint dans leur esprit et dans leur c?ur » les Français, dont il fait à l'évidence partie.Alors ce mardi soir, il n'a pas contraint ces derniers à l'écouter pendant de longues minutes ni de longues heures. L'allocution fut brève, ramassée, sobre aussi, comme si le président soudain s'était assagi. Une exclamation juste. L'affaire Benalla a bouleversé son deuxième été, la crise des Gilets jaunes a chamboulé les ronds-points, ses réformes, son autorité et la France, les départs successifs de ministres, de conseillers, ont dessiné sa solitude? Et si Notre-Dame en flammes était sa première épreuve ? Celle qui recouvre celui qui la vit du voile de gravité nécessaire à l'exercice du pouvoir ?Lire aussi Ce que comptait annoncer Emmanuel MacronPrise de conscienceEntre ses lèvres aujourd'hui, point de novlangue, de « territoires », de « mobilité », de « disruption », même pas de grand débat, mais des mots simples. Une pensée pour les pompiers qu'il a vus se...
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