Éric Dabène, ce fonctionnaire d'État interné début août à Grasse sur décision du préfet des Alpes-Maritimes, dont il dépend hiérarchiquement, puis « libéré » huit jours plus tard de ces soins sous contrainte par le juge des libertés et de la détention (JLD), va-t-il être à nouveau conduit de force à l'hôpital psychiatrique ? C'est, en tout cas, le sens de la décision rendue par la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), saisie par le procureur de la République de Nice. Dans une ordonnance du 28 août que Le Point a pu consulter, le premier président de la juridiction d'appel infirme la décision du JLD de Grasse et maintient l'hospitalisation d'office décidée par le représentant de l'État.Le 16 août, après huit jours d'internement sous contrainte, le juge des libertés avait estimé qu'« aucun élément » ne permettait de « démontrer que le mal-être de l'intéressé ne pouvait être traité en dehors d'une hospitalisation d'office ». La mesure avait aussitôt été levée et Éric Dabène avait pu retrouver son épouse et regagner son domicile. Au Point, il avait raconté les conditions dans lesquelles il avait été mené au centre hospitalier d'Antibes, « menotté au dos » entre plusieurs policiers, puis la réalité de son placement en contention, « pieds et poings liés », avec un traitement administré « de force en intraveineuse », sans possibilité de voir sa femme durant huit jours. « Quand je...
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