Faut-il contrôler davantage les chômeurs dans leur recherche d'emploi? ? La publication d'un décret en application de la loi de Muriel Pénicaud pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui réforme la formation professionnelle et l'apprentissage et renforce le contrôle des chômeurs, a relancé la polémique. Il révise en effet l'échelle des sanctions applicables en cas de manquement des chômeurs à leurs obligations. L'absence à un rendez-vous avec le conseiller Pôle emploi entraînera désormais une suspension d'un mois des allocations, contre deux mois auparavant. L'insuffisance de recherche d'emploi sera plus durement sanctionnée avec une suppression de l'allocation pendant un mois dès le premier manquement constaté, contre une suspension pendant quinze jours actuellement. Pour les opposants à la réforme, cela revient à stigmatiser les chômeurs en les rendant responsables de leur situation, alors qu'une grande majorité d'entre eux recherche un travail. L'Italien Stefano Scarpetta, directeur de la direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales de l'OCDE, éclaire ce débat.
Le Point :
En France, un décret qui renforce le contrôle des chômeurs et modifie l'échelle des sanctions, paru le 30 décembre, fait polémique. Le contrôle de la recherche d'emploi des chômeurs est-il une exception française ?
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