Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

«Il n'y a pas de volonté politique de faire avancer l'affaire Khashoggi»
information fournie par Le Point 02/10/2019 à 12:25

C'est un document de 100 pages qui a fait trembler la maison al-Saoud. Après six mois d'enquête, la rapporteure spéciale de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires Agnès Callamard a remis en juin 2019 son rapport sur l'assassinat du journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi, le 2 octobre 2018 dans le consulat saoudien d'Istanbul. Ses conclusions sont explosives : l'experte française des droits de l'homme estime avoir obtenu des « éléments de preuve crédibles, justifiant une enquête supplémentaire sur la responsabilité individuelle de hauts responsables saoudiens, y compris celle du prince héritier », le tout puissant Mohammed ben Salmane, dit MBS.Or, un an après les faits, le prince héritier saoudien n'est toujours pas inquiété. MBS a été innocenté par la justice saoudienne, conforté par son père le roi Salmane, et les dirigeants occidentaux l'ont réhabilité, notamment en le recevant dans le cadre du G20. La page Khashoggi semble bel et bien avoir été tournée. Dans une interview au Point, Agnès Callamard explique pourquoi le prince héritier n'en a pas fini avec la justice, révèle les éléments accablants de son enquête et explique comment les alliés occidentaux de l'Arabie saoudite, dont le gouvernement français, freinent toute démarche.Lire aussi Affaire Khashoggi : un an après, « MBS » droit dans ses bottesLe Point : Un an après l'assassinat de Jamal Khashoggi, où la justice en est-elle  ?Agnès...

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer