Dans son discours de politique générale prononcé le 12 juin devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé que le projet de loi bioéthique comprendrait bien l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Le projet de loi, présenté en juillet en conseil des ministres, sera ensuite examiné fin septembre devant les députés.Mais, en ce qui concerne la gestation pour autrui (GPA), le gouvernement a tracé une ligne rouge. Illégale en France, cette pratique pose notamment question en matière de reconnaissance des enfants. Pour les couples ayant recours à un tel procédé à l'étranger, la France refuse aujourd'hui de retranscrire les actes de naissance étrangers, où figurent les deux parents dits « ?d'intention? ». Un point que Jean-Louis Touraine, député LREM du Rhône et rapporteur de la mission d'information sur la révision de la loi bioéthique, aimerait voir évoluer.Le Point : Le gouvernement a répété à plusieurs reprises être contre la GPA. Allez-vous agir contre les injonctions gouvernementales? ?Jean-Louis Touraine : Il n'est pas prévu de discuter de la GPA pour le moment, et la grande majorité des députés LREM ne se prononcera pas pour faire avancer cette question-là. Il ne faut pas qu'il y ait de confusion entre l'extension de la PMA à toutes les femmes et les discussions sur la GPA, laquelle est interdite en France. Il faut cependant savoir qu'il existe des...
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