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Gilets jaunes: Un CRS condamné pour un jet de pavé pendant une manifestation
information fournie par Reuters 19/12/2019 à 15:22

GILETS JAUNES: UN CRS CONDAMNÉ POUR UN JET DE PAVÉ PENDANT UNE MANIFESTATION

GILETS JAUNES: UN CRS CONDAMNÉ POUR UN JET DE PAVÉ PENDANT UNE MANIFESTATION

PARIS (Reuters) - Un CRS a été condamné jeudi à deux mois de prison avec sursis pour avoir jeté un pavé lors des manifestations du 1er-Mai à Paris, un geste filmé sous plusieurs angles et massivement relayé sur les réseaux sociaux qui a entretenu à l'époque le débat sur les pratiques policières face aux "Gilets jaunes".

Ce procès, qui s'est tenu le mois dernier devant le tribunal correctionnel de Paris, était le premier d'un policier pour des "violences volontaires" commises en marge de ce mouvement qui a donné lieu depuis un an à de régulières éruptions de violences.

"Le tribunal estime que votre réaction n'était absolument pas nécessaire à la légitime défense et s'analyse davantage comme un geste d'exaspération, de panique ou de représailles", a dit le président pour justifier la peine.

Soulignant les "états de service élogieux" du brigadier, les magistrats ont toutefois retenu des circonstances atténuantes, notamment le fait que le pavé n'a fait aucun blessé et que la scène s'est déroulée au cours d'une journée éprouvante pour les forces de l'ordre mobilisées dans la capitale ce 1er mai.

Le ministère public avait requis trois mois de prison avec sursis.

Les événements - pas plus de quelques secondes au total - se sont produits en milieu d'après-midi sur le boulevard de l'Hôpital, face à une foule hostile.

Sur l'une des vidéos diffusées à l'audience, on peut voir le CRS ramasser un pavé au sol puis le lancer en direction de manifestants massés à quelques mètres, dont certains jetaient eux-mêmes des projectiles sur les forces de l'ordre.

A la barre, il n'a pas contesté les faits, tout en insistant sur la confusion qui régnait alors, sur son stress et sur ses intentions : il souhaitait, a-t-il dit, maintenir les manifestants à distance pour protéger un collègue blessé.

Le débat sur les "violences policières" - une expression que récuse le gouvernement - ne cesse de refaire surface depuis le début du mouvement des "Gilets jaunes", en novembre 2018, au rythme des vidéos de heurts qui apparaissent sur Internet.

(Simon Carraud, édité par Jean-Philippe Lefief)

7 commentaires

  • 19 décembre 21:03

    on peut deviner facilement que le premier lanceur ,si il avait ete identifié, aurait pris beaucoup plus que deux mois avec sursis


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