Son pays, le Ghana, et sa capitale Accra viennent d'être choisis à l'unanimité par ses pairs pour abriter le futur siège du secrétariat permanent de la zone de libre-échange continentale (Zlec), la Banque mondiale crédite la croissance des deux prochaines années de 7 % minimum et la même institution a estimé que c'est l'un des marchés les plus florissants du mobile money en Afrique. C'est donc l'esprit tranquille que le président Nana Akuffo-Addo est arrivé en France mardi 9 juillet. Au menu de la visite du dirigeant ghanéen : un forum économique France-Ghana organisé mardi par Business France et surtout une rencontre au format « grand débat » aux côtés d'Emmanuel Macron et de 400 personnes issues des diasporas africaines. C'est au Ghana que le président Macron avait conclu en décembre 2017 une tournée inédite entamée à Ouagadougou et marquée notamment par un appel aux Africains à s'en sortir par eux-mêmes. Face au président Macron, les Français découvraient les yeux un peu écarquillés un président ghanéen anglophone qui se disait « francophile » et qui a tenu à faire savoir qu'il ne voulait pas que « l'Afrique dépende des décisions des contribuables européens ». « Notre principale responsabilité en tant que leaders et en tant que citoyens, c'est de développer nos propres pays, de mettre sur pied des systèmes de gouvernance qui font des leaders des personnes responsables de leurs actes et qui utilisent les...
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