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Géorgie: «L'opinion ne croit plus dans les engagements pro-occidentaux des dirigeants»
information fournie par Le Point 27/06/2019 à 10:41

Depuis cinq jours, des milliers de manifestants se rassemblent au centre de Tbilissi, la capitale géorgienne. Des manifestations provoquées par le discours, le 20 juin, d'un député russe devant le Parlement géorgien. Au sein de cette ancienne République soviétique de 4 millions d'habitants, une telle intervention a eu l'effet d'un électrochoc. Depuis la guerre russo-géorgienne de 2008, les deux pays entretiennent des relations tendues. Moscou a même reconnu deux régions séparatistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, amputant ainsi la Géorgie de 20 % de son territoire.Le nouveau pouvoir géorgien, incarné par l'oligarque Bidzina Ivanichvili, 63 ans et plutôt proche de la Russie, vient de satisfaire l'une des revendications des manifestants avec l'annonce d'une réforme électorale. Mais la rue maintient la pression et exige le départ du puissant ministre de l'Intérieur et des législatives anticipées. Tornike Gordadze fut ministre de l'Intégration européenne de Géorgie entre 2010 et 2012. Il enseigne aujourd'hui à Sciences Po Paris.Le Point : Comment expliquer la poussée de fièvre que connaît la Géorgie ?Tornike Gordadze : Le parti le Rêve géorgien se débat dans une contradiction depuis son arrivée au pouvoir en 2013. D'une part, il prône l'intégration de la Géorgie à l'Union européenne et à l'Otan, et de l'autre, il laisse l'influence russe se développer. Du coup, l'opinion ne croit plus dans les engagements pro-occidentaux des...

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