L'affaire Ghosn n'a pas été avare de coups de théâtre et le dernier en date ne sera, à coup sûr, pas l'ultime. Avec les déclarations très attendues du grand patron au cours d'une conférence de presse la semaine prochaine, l'affaire devrait prendre une autre dimension, plus internationale et transparente et moins « pilotée » par un système judiciaire controversé. Pourtant, avant cela, des questions demeurent. Comment Carlos Ghosn, l'un des hommes les plus connus et reconnaissables de la planète, a-t-il pu quitter le Japon sans être repéré ? Quelles conséquences profondes cela va-t-il avoir sur son procès au Japon ?Ce sont les premières questions qui se posent au Japon, où la sidération l'emportait mardi à l'annonce de cette fuite, au nez et à la barbe du système resserré de surveillance dont faisait l'objet Carlos Ghosn. L'ex-magnat de l'automobile de 65 ans, qui possède trois nationalités (française, libanaise et brésilienne) et n'apprécie guère d'être le jouet des événements, est parvenu à sortir de l'archipel où il était en liberté surveillée sans que quiconque s'en aperçoive.Alors qu'il préparait son procès avec assiduité, selon ses défenseurs, et semblait, selon des proches, se plier avec application à toutes les règles imposées (pas de séjour à l'étranger, ne pas voir ni contacter sa femme, rapporter toutes ses rencontres, ne pas quitter Tokyo plus de trois jours), cette fuite a surpris tout le monde. Son principal...
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