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Assurance-vie et assurance décès : ne les confondez plus !
information fournie par BoursoBank 22/07/2024 à 12:00

Comprendre facilement la différence entre assurance-vie et assurance décès (Crédits: Adobe Stock)

Comprendre facilement la différence entre assurance-vie et assurance décès (Crédits: Adobe Stock)

Souvent confondues à cause de la similarité de leurs noms, l'assurance-vie et l'assurance décès n'ont pourtant ni le même fonctionnement ni la même utilité. On vous explique tout pour que vous ne confondiez plus ces deux produits !

L'assurance-vie, un produit d'épargne

L'assurance-vie n'est pas une assurance sur la vie mais plutôt pour la vie. Il s'agit en fait d'un produit d'épargne sur lequel vous versez une prime unique ou des versements multiples, libres ou programmés. Cet argent est placé sur des fonds en euros ou en unités de compte (UC) et vous rapporte des intérêts au fil des années.

Ces intérêts bénéficient d'un abattement fiscal au-delà de huit ans, variable en fonction de la durée de placement des capitaux, de leur date de versement (avant ou après 2017) et du montant des versements (inférieurs ou supérieurs à 150.000 euros).

Bon à savoir : vous pouvez tout de même retirer votre épargne avant les huit ans sous forme de rachat total ou partiel et dans ce cas vos intérêts seront imposables sans avantage fiscal.

L'assurance-vie est donc un produit d'épargne qui vous permet de générer des intérêts et de bénéficier d'une imposition réduite au-delà de 8 ans. Vous pouvez l'utiliser de votre vivant pour financer des projets à moyen ou long terme.

Elle est aussi utile pour préparer votre succession : à la souscription du contrat, vous désignez un ou plusieurs bénéficiaires.

A votre décès, votre contrat d'assurance-vie est «dénoué», c'est-à-dire que l'épargne et les intérêts présents sur le contrat sont versés aux bénéficiaires désignés.

Vous pouvez choisir des bénéficiaires en dehors de vos héritiers légaux et répartir librement les sommes, par exemple 30% pour le bénéficiaire 1 et 70% pour le bénéficiaire 2.

Votre assurance-vie n'entre pas dans votre succession et bénéficie à ce titre d'une fiscalité avantageuse, variable suivant votre âge au moment du versement des primes sur le contrat (plus ou moins de 70 ans) et les montants.

Par exemple, pour les primes versées avant vos 70 ans, l'abattement fiscal sera de 152 500 euros par bénéficiaire. Au-delà, les capitaux seront taxés à hauteur de 20% jusqu'à 700.000 euros puis à hauteur de 31,25%.

Bon à savoir : si le bénéficiaire du contrat est votre conjoint ou partenaire de Pacs, le capital qui lui est versé sera exonéré de toute fiscalité.

A lire aussi // Placements : comment se constituer un patrimoine ?

Comment savoir si je suis bénéficiaire d'une assurance-vie ?

3 idées reçues sur l'assurance-vie

L'assurance décès, pour assurer la stabilité financière de vos proches

L'assurance décès est un produit de prévoyance qui assure le versement d'un capital à vos bénéficiaires, qui ne sont pas forcément de votre famille, en cas de décès ou en cas de perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA) selon les options souscrites.

Sa durée est définie lors de la signature du contrat, ce qui vous permet de couvrir une période qui vous semble particulièrement à risque, par exemple jusqu'à ce que vos enfants soient majeurs.

Vous pouvez aussi en demander la résiliation anticipée et dans tous les cas le contrat prend automatiquement fin l'année des 85 ans de l'assuré pour la garantie décès et l'année des 80 ans de l'assuré pour la garantie perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA).

Vous versez une cotisation mensuelle, trimestrielle ou annuelle, dont le montant est évalué par l'assureur en fonction de plusieurs facteurs comme votre âge, votre état de santé, le montant du capital choisi et les options complémentaires éventuelles, comme la garantie PTIA.

Ces cotisations sont dites «à fonds perdus», c'est-à-dire que le si le décès n'est pas survenu à la fin de la période couverte par le contrat, les sommes versées ne sont pas remboursées par l'assureur.

Au moment de votre décès, et selon les options souscrites, le capital pourra être versé aux bénéficiaires :

  • Soit sous forme de versement d'un capital unique.
  • Soit sous forme de rente temporaire, par exemple jusqu'à ce que les enfants soit autonomes.
  • Soit sous forme de rente viagère, c'est-à-dire jusqu'au décès du bénéficiaire choisi.

Le capital décès versé à vos bénéficiaires n'entre théoriquement pas dans votre succession, sauf pour les cotisations versées après 70 ans, qui seront-elles réintégrées et imposables avec le reste de votre patrimoine.

Par ailleurs, pour les cotisations versées avant vos 70 ans, le capital versé à vos bénéficiaires est soumis à l'impôt sur le revenu à hauteur de 20%, avec une exonération jusqu'à 152 500 euros.

Bon à savoir : une autre confusion courante existe entre assurance décès et assurance obsèques. L'assurance décès vous permet de laisser à vos proches un capital dont ils disposeront librement. L'assurance obsèques a pour seul but de financer les frais liés à vos obsèques et l'argent peut même être versé directement par l'assureur aux services de pompes funèbres .

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Et si l'assurance vie était faite pour vous ?

Vous souhaitez épargner pour des projets long termes, comme un futur achat immobilier ou les études de vos enfants ? Découvrez l’assurance vie BoursoVie !

En fonction de votre appétence au risque, vous pouvez choisir les supports d’investissement qui vous intéressent avec la gestion libre – entre supports garantis (fonds en euros) et supports financiers (supports en unités de compte), ou déléguez la gestion de votre contrat avec la gestion pilotée.

Ce contrat présente un risque de perte en capital

Stéphanne Coignard
Stéphanne Coignard

Stéphanne Coignard

Boursorama

Rédactrice Web

https://www.boursobank.com

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