
Certaines idées sur l'assurance-vie ont la vie dure (Crédits photo : Adobe Stock - )
Même si elle est régulièrement citée comme l'un des placements préféré des Français, l'assurance-vie suscite encore de nombreuses questions chez les épargnants. Voici 3 idées reçues concernant ce produit d'épargne... et les démentis qu'on peut leur apporter.
L'assurance-vie, c'est une sorte d'assurance décès
Souvent confondues, l'assurance-vie et l'assurance décès n'ont pourtant ni le même fonctionnement ni le même objectif. L'assurance-vie est un placement qui vous permet d'épargner tout en générant des intérêts et en bénéficiant d'un avantage fiscal au bout de 8 ans.
Vous pouvez en disposer de votre vivant et en cas de décès, le capital et les intérêts seront versés aux bénéficiaires désignés dans la « clause bénéficiaire » de votre contrat.
L'assurance décès est, quant à elle, un produit de prévoyance destiné à protéger vos proches de l'impact financier qu'aurait votre décès et/ou votre invalidité selon les options que vous choisissez. Vous vous acquittez de primes, dont le montant dépend notamment du montant de capital que vous souhaitez garantir. En contrepartie, vos bénéficiaires percevront la somme prévue au contrat au moment de votre décès sous forme de capital ou de rente.
Contrairement à l'assurance-vie, le capital ne peut vous être versé et les primes cotisées sont dites «à fonds perdu», c'est-à-dire que si vous suspendez votre contrat, ni vous ni vos proches ne toucherez rien.
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Les sommes sont bloquées pendant 8 ans
On l'entend souvent : l'assurance-vie est un placement de moyen voire long terme. Effectivement, l'assurance-vie est un placement qui permet de bénéficier d'un avantage fiscal sous la forme d'une imposition réduite sur les intérêts et plus-values au-delà de 8 ans, variable en fonction de la durée de placement des capitaux, de leur date de versement (avant ou après 2017) et du montant des versements (inférieurs ou supérieurs à 150.000 euros).
Pour autant, si vous avez besoin de votre épargne avant le délai de 8 ans, vous pouvez demander un rachat partiel ou même total à l'assureur. Dans ce cas, les intérêts et plus-values correspondants à la somme rachetée seront soumis à l'imposition sans avantage fiscal.
L'assurance-vie n'est que pour les adultes
L'assurance-vie est un placement qui atteint sa maturité fiscale au bout de 8 ans. Il peut donc être intéressant d'ouvrir un contrat le plus tôt possible afin de prendre date, y compris pour vos enfants mineurs : dans ce cas, ce sont les parents qui devront effectuer les démarches mais le contrat sera ouvert au nom de l'enfant mineur qui en sera considéré comme le souscripteur.
Si celui-ci est âgé de 12 ou plus, il devra lui aussi signer le contrat. Les grands-parents peuvent aussi ouvrir un contrat d'assurance-vie pour leurs petits-enfants, avec la signature des représentants légaux, ainsi que celle de l'enfant s'il est âge de 12 ans ou plus.
Bon à savoir : parents et grands-parents peuvent établir sous « seing privé », autrement dit sans avoir besoin de le faire valider par un officier public, un « pacte adjoint », c'est-à-dire un document qui fixe un âge minimal en deçà duquel le jeune au nom duquel a été souscrit l'assurance-vie ne pourra procéder à des arbitrages ou rachats de capital sans leur accord. Ceci afin d'éviter qu'il ne dilapide son capital en atteignant sa majorité. L'âge maximal qui peut être fixé par pacte adjoint est de 25 ans.
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