Après un rallye haussier, la Bourse de Paris marque une pause. Les investisseurs avaient en effet les yeux rivés sur la BCE. L'institution financière a annoncé en début d'après-midi qu'elle renforçait son programme d'urgence destiné à limiter l'impact économique de la pandémie. 600 milliards d'euros viennent ainsi s'ajouter aux 750 milliards débloqués en mars pour racheter des obligations publiques et privées.
Cela n'a pas suffit à la Bourse de Paris… Après une furtive incursion en territoire positif, le CAC 40 termine en léger recul -0,21% mais se maintient toutefois au dessus de la barre des 5000 points, vers les 5011 points.
Du côté des valeurs, Airbus continue de progresser +5,22%. Après avoir été littéralement massacré, le titre regagne un peu plus de 21% sur une semaine.
Fort rebond également depuis une semaine pour Publicis qui gagne sur cette séance 3,18%.
Vivendi profite de son côté du retour à Wall Street de la major musicale Warner Music Group. Après avoir occupé la première place du CAC 40 dans la matinée, Vivendi s'offre une progression de 2,79%.
A l'inverse, la foncière Unibail Rodamco Westfield rechute -4,27% pénalisée par des prises de bénéfices.
Michelin chute de 2,55% en dépit d'un relèvement de recommandation des broder Citigroup qui passe à l'« achat » sur le titre avec un objectif de cours de 111 euros contre 96. L'aversion au risque domine dans l'automobile avec une rechute de de Renault, mais aussi de Valeo et de Faurecia sur le SBF 120.
Dans l'actualité également, il faut parler de LVMH qui pourrait bien - à en croire l'agence Reuters - oeuvrer pour abaisser le prix d'achat convenu du joaillier américain Tiffany. Une opération conclue en novembre dernier pour la coquette somme de 16,2 milliards de dollars. Le titre du géant du luxe recule de 0,86%.
Sur le SBF 120, Rémy Cointreau progresse de 11,27% près avoir revu à la hausse ses prévisions pour le premier trimestre de son exercice décalé 2020-2021. Le groupe de spiritueux dit par ailleurs s'attendre à une forte reprise au second semestre portée par la Chine et les Etats-Unis.
Outre-Atlantique justement, les marchés font également une pause. A 18h heure de Paris, le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq sont quasiment à l'équilibre.