L'heure du rebond a sonné à paris avec un CAC 40 qui vient de récupérer 110 points en ligne droite. Après avoir testé un nouveau point bas annuel en séance à 4925 points, le marché parisien a accéléré à la hausse au fil de la séance pour terminer sur ses plus hauts du jour à 5032 points, à la faveur d'une hausse de 1,61%. A noter que le volume est étoffé aujourd'hui, puisque 4,6 mds ont été échangés, signe que les investisseurs ont retrouvé un peu d'appétit pour les marchés actions.
Sur le front économique, la BCE a confirmé l'arrêt en fin d'année de son vaste programme de rachats nets d'actifs, sauf détérioration majeure de l'économie. Elle a par ailleurs maintenu ses taux directeurs au plus bas et ne les remontera pas avant la fin de l'été 2019.
Coté valeurs, les jours se suivent et ne se ressemblent pas avec des publications qui ont été saluées aujourd'hui à la bourse de paris. Schneider Electric termine en tête du CAC, les investisseurs ont apprécié la révision en légère hausse de ses prévisions d'activité et de rentabilité, après la confirmation de l'accélération de la croissance de ses ventes au troisième trimestre.
Peugeot gagne 6,69% à 20,33 euros. Le groupe automobile a dévoilé un chiffre d'affaires en hausse de 2,9% au troisième trimestre, et annoncé des perspectives juges rassurantes selon Oddo qui reste à l'achat avec un objectif de cours de 29 euros.
Dans le même secteur, Plastic Omnium chutait de 4,44% à 23,70 euros, pénalisé par l'annonce d'une légère baisse de ses prévisions de ventes annuelles 2018 malgré une hausse de 15,7% au troisième trimestre.
Capgemini se distingue parmi les meilleures performances, porté par une progression de 7,7% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre et le relèvement de sa prévision de croissance sur l'ensemble de l'exercice.
A contre-courant du marché, Publicis était pénalisé par le plongeon de son concurrent britannique WPP, qui a alerté sur ses revenus annuels.
Le titre Solocal est lanterne rouge du SBF 120, plombé par un net recul, de 23%, de ses ventes au troisième trimestre, en raison du fort déclin des annuaires mais aussi d'un repli du numérique.
Tarkett redonne du terrain, pénalisé par Kepler Cheuvreux qui abaisse son objectif de cours à 26 euros contre 29 euros.