Après avoir culminé à 5582 points en séance, le CAC est retombé en territoire négatif et clôture en très légère baisse de 0,13%, à 5528 points après avoir enchainé 4 séances de hausses successives. L'actualité a été dominée par le changement de ton des banques centrales. Que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, les banquiers centraux sont parvenus à rassurer les marchés en confirmant qu'ils étaient prêts à assouplir leur politique monétaire pour soutenir la croissance.
Sur le SBF 120, Elior se distingue à la hausse grâce à Goldman Sachs qui passe à l'achat sur le dossier et a relevé de 3 euros à 15 euros son objectif de cours.
Société générale s'inscrit dans le vert grâce à UBS qui réaffirme sa recommandation 'achat' sur la banque ainsi que son objectif de cours de 32 euros, ce qui implique un potentiel de progression évalué à 47% Selon le broker, 'Les banques françaises sont diversifiées et ainsi plus résilientes à des banques centrales accommodantes',
A l'inverse, Natixis poursuivait sa chute entamée la veille plombée par des interrogations autour de la liquidité de certains actifs du fonds H2O allegro, filiale de Natixis IM, accusations qui ont depuis été démenties par Natixis et le directeur général de H2O.
SES redonne du terrain alors qu'une banque at révisé à la baisse ses estimations liées au chiffre d'affaires et au bénéfice par action pour 2019.
Sur le SRD, Mauna Kea Technologies était recherché après avoir annoncé qu'ils avaient obtenu la prise en charge par l'assurance maladie d'une procédure médicale réalisée avec le Cellvizio. La biotech a aussi annoncé avoir conclu un accord de prêt d'un montant de 22,5 millions d'euros, avec la Banque Européenne d'Investissement (BEI).
A noter également que le secteur parapétrolier a profité de la remontée des cours du brent qui s'est adjugé près 6% sur la semaine, à 65,50 dollars. Le secteur rebondit après que l'Iran ait abattu un drone militaire américain, le détroit d'Ormuz, un point de passage stratégique où transite près de 30% de la production mondiale de pétrole.
Pour finir, un mot sur l'once d'or qui a profité du regain de tensions géopolitiques et des anticipations de baisse des taux pour faire une poussée vers 1.400$ au plus haut depuis août 2014.