La mort de deux commandos, deux nageurs de combat du fameux commando Hubert basé à Sainr-Mandrier, une unité du COS, le commandement des forces spéciales, illustre bien que rien n'est gagné d'avance dans ce genre d'initiative. Grâce aux drones et aux avions français, aux satellites américains aussi, otages et ravisseurs étaient suivis de loin, et de haut, dans leur déplacement au Burkina Faso en direction du Mali. Suivant les renseignements de terrain exposés au président par le chef d'état-major particulier l'amiral Rogel, le patron de l'armée, le général Lecointre, les responsables du COS et les services de renseignements, il a fallu qu'Emmanuel Macron tranche et valide le principe de l'intervention après avoir pesé le pour et le contre pendant sa visite en Roumanie. Le pourcentage de réussite est impossible à définir dans ces cas-là tant les facteurs propres aux ravisseurs sont nombreux et aléatoires.Lire aussi Français disparus au Bénin : quelle est la situation sécuritaire dans la région? ?Des précédents instructifsFrançois Hollande avait donné son feu vert pour libérer par la force le soldat « Alex », un membre de la DGSE (Direction générale du service extérieur) otage des islamistes somaliens. Ses camarades du service action se sont fait repérer en 2013 quand un gardien est allé uriner au moment où les commandos français allaient donner l'assaut. Sans effet de surprise, qui fait toujours le succès de ce type...
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