Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le Sénat saisit le parquet contre des proches de Macron
information fournie par Reuters 21/03/2019 à 11:59

LE SÉNAT SAISIT LE PARQUET CONTRE DES PROCHES DE MACRON

LE SÉNAT SAISIT LE PARQUET CONTRE DES PROCHES DE MACRON

PARIS (Reuters) - Le bureau du Sénat a décidé jeudi de signaler au parquet de Paris les cas d'Alexandre Benalla, de Vincent Crase et de trois hauts responsables de l'Elysée, dont Alexis Kohler, soupçonnés d'avoir dissimulé la vérité lors de leurs auditions à la chambre haute, a annoncé le sénateur socialiste Victorin Lurel.

Alexandre Benalla, Vincent Crase et Patrick Strzoda, directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, sont soupçonnés de faux témoignage, a précisé l'ex-ministre.

Ce délit est passible de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

"Les autres collaborateurs du Président de la République sont également transmis au Parquet qui en fera son affaire", a écrit Victorin Lurel sur Twitter, à propos d'Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, et de Lionel Lavergne, chef du groupe de sécurité de la présidence de la République.

Au terme d'une réunion longue de trois heures, les 26 membres du bureau du Sénat sont allés dans le sens de la commission des Lois, transformée en commission d'enquête, qui avait demandé que la justice soit saisie.

La commission présidée par Philippe Bas (Les Républicains) avait relevé "un certain nombre d'omissions, d'incohérences et de contradictions" dans leurs déclarations.

Le bureau de la haute assemblée est composé de 10 élus LR, Gérard Larcher y compris, six socialistes, cinq centristes, deux membres du groupe RDSE à majorité radicale, un élu La République en marche, un membre du groupe CRCE à majorité communiste et un indépendant.

Alexandre Benalla a été licencié de l'Elysée en juillet 2018 après la diffusion de vidéos le montrant, casqué, en train de violenter des manifestants en marge des manifestations du 1er-Mai à Paris alors qu'il était "observateur" parmi les policiers.

Vincent Crase, réserviste de la gendarmerie et ancien salarié de La République en marche, se trouvait à ses côtés.

Cet épisode n'a toutefois constitué que "la partie émergée d'un iceberg", a considéré Philippe Bas, le président de la Commission d'enquête, pour qui les agissements d'Alexandre Benalla ont "affecté" la sécurité du président Emmanuel Macron.

(Elizabeth Pineau avec Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)

6 commentaires

  • 21 mars 13:06

    Quand Mr P. Bas, président de la Commission des lois et donc certainement fin juriste, parle de "la partie immergée d'un iceberg", il avoue qu'il ne sait pas grand chose de cette partie immergée et, donc, annihile complètement son action devant un tribunal. Que de temps et d'argent perdus... Quand on dit que la sécurité du Président de la République est affectée, encore faut il montrer point par point en quoi cette sécurité a été "affectée".


Signaler le commentaire

Fermer